LE BASSIN "A COTE DE SCHILLER"
Image : LRO/DEM, traitée par Maurice Collins, Palmerston North, N. Zélande
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Lorsque Bill Hartmann et Gerard Kuiper ont pour la première fois décrit ce bassin au voisinage de Schiller, c'est ce nom, assez prosaïque, qu'il lui ont donné. Plus tard, les cartographes lunaires de l' US Geological Survey se sont mis d'accord sur un système d'appellation au sein duquel les bassins étaient nommés à partir des cratères présents sur leurs bords opposés. Le bassin "à coté de Schiller" est donc désormais officiellement le Bassin Schiller-Zucchius. La présence d'un anneau interne montagneux relativement bien préservé le distingue de la plupart des bassins mieux connus de la face visible et le fait ressembler, à première vue, à un bassin à deux anneaux concentriques. "Ressembler" car ce n'est peut être qu'une impression. En effet, on note bien une dépression interne - traversée par des dorsales similaires à celles que l'on observe dans les cratères fantômes -, qui pourrait correspondre à un troisième anneau, mais cette dépression est nettement décentrée par rapport aux anneaux externes. Elle pourrait donc résulter d'un simple impact, dont la trace aurait été comblée par les épanchements de laves ayant rempli le bassin. Ceci dit, tous les bassins ne présentent pas un système d'anneaux parfaitement concentriques. Donc l'hypothèse d'un 3eme anneau n'est pas à écarter. En traitant cette image (obtenue à partir d'un modèle numérique de terrain) Maurice a par ailleurs noté cet alignement de petites collines que l'on observe près du centre de la dépression centrale. Il a retrouvé ces formations sur une image à grand champ prise par LRO et a fait remarquer que ces collines ressemblaient aux dômes de la région de Marius. Il n'est pas étonnant, au demeurant, de trouver ce types de cônes volcaniques - s'il s'agit bien de cela ! - au centre d'une région couverte de laves (même si il est rare de trouver dans les Mers des traces des évents par lesquels la lave qui les constitue s'est infiltrée). |
Chuck Wood
(traduction Jocelyn Sérot)
Ce LPOD est paru le 5 décembre 2010 et l'image de Maurice est toujours la meilleure
Données techniques
L'image du haut a été créée à partir de relevés altimétriques radar obtenus par la sonde LRO, par reconstruction de surface à l'aide du logiciel LTVT.
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